A mes amis
Ceci est une lettre à mes amis du futur… Si ces lignes leur parviennent, j’espère qu’ils comprendront ce je ne pouvais pas écrire et pourquoi je ne pouvais pas écrire plus clairement! Je suis sans ressources, seul et pauvre… Pendant que j’explique un sujet, j’ai besoin de le traiter avec la délicatesse d’un œuf en éclosion! Jusqu’où pouvais-je écrire à propos de ce que je connais comme vérité par observation, sous une administration qui peut mettre ses gens en prison à cause de leurs “INTENTIONS” en lisant un poème, en prétendant qu’ils ont compris leurs INTENTIONS, sans parler de leurs pensées?
Jusqu’où pouvais-je expliquer les REALITES du SYSTEME que les métaphores et paraboles, dans le Coran, impliquent, dans une société où la religion basée sur la croyance de “l’existence d’un DIEU LA HAUT DANS LE CIEL” est assimilée à “l’Islam” tandis que ceux qui l’acceptent en tant que telle sont appelés “MUSULMANS”? Alors que j’écrivais en 1970 que l’esprit humain était créé à partir de microondes de lumière produites par le cerveau, j’avais appris, plus tard, d’un porte-parole d’une communauté religieuse, que les microondes étaient produites dans des fours à microondes et que les esprits ne pouvaient pas avoir une structure pareille, comment pouvais-je dire alors que c’était écrit dans une publication de TUBITAK (une institution Turque pour la recherche scientifique et technique), publiée en 1997 sous le titre “un bref historique de l’univers” qu’il y avait d’innombrables rayons de microondes dans l’univers? Comment pouvais-je dire que le cerveau humain recevait et répandait tout autour des ondes significatives et que la dimension de l’Au-delà était tel un royaume d’ondes, à ces gens de haute instruction qui soutiennent que les ondes ne consistent qu’en celles de la radio que nous désignons par ondes longues, moyennes, courtes et FM. Comment pouvais-je dire que la religion ne devait pas être utilisée pour n’importe quel intérêt matériel, à des sociétés gouvernées par une mentalité admettant que les actions doivent être accomplies pour un dieu là-haut dans le ciel, et que les biens de ce monde font partie de cette compréhension religieuse, tandis qu’aucun droit à la vie n’est reconnu aux autres, à cause des relations étroites établies sur les profits?
Comment pouvais-je dire à ceux qui disent “Allah est là-haut dans le ciel”, que là-haut, il ne pouvait être question que d’un “dieu”, qu’un tel dieu n’existe pas, mais que seul l’Un désigné par le nom “Allah” existe à travers Ses noms (asmâ’), et qui doit être perçu en chaque point vers lequel nous nous tournons? Comment pouvais-je dire que dans le Coran al-Karîm, ce n’est pas le “PROPHETE” qui est mentionné et qui est basé sur le concept de divinité, mais les attributs de NABÎ et RASÛL, sur la base de l’Etre dénoté par le nom “ALLAH” avec tout ce que leur compréhension implique? Comment pouvais-je dire qu’il est inadmissible dans le contexte de la religion, de forcer les Musulmans à se plier à ses exigences sous quelques circonstances que ce soit, étant donné que même le Rasûl n’avait pas autorité à contraindre les gens à la pratique? Comment pouvais-je dire que les droits universels de l’homme, n’étaient pas en harmonie avec la démocratie qui viole les droits à l’éducation de jeunes filles qui portent le foulard à cause de leur croyance? Comment pouvais-je dire que l’acceptation de la religion par imitation, était chose vaine, que la progression était impossible par imitation des autres, peu importe qui, les autres pouvaient être, et que chaque personne devait déterminer sa propre voie par son propre esprit? Comment pouvais-je dire qu’on ne devait SE SOUMETTRE A personne d’autre qu’au Rasûl d’Allah, et que chacun devait tracer son chemin par sa propre raison, en tirant profit des opinions des autres, et qu’il n’y avait également aucune excuse valable à suivre des informations inexactes?
Comment pouvais-je dire le prix que cela nous coûterait de passer dans l’Autre monde sans préparation, étant donné que nous avons déjà été familiarisés dans ce monde avec la règle que “le faible constitue la nourriture du plus fort, puisque ce dernier est celui qui est le plus considéré”? Comment pouvais-je dire que l’intercession (shafâ‘at) à elle seule, était une connaissance (‘ilm)? Qu’atteindre l’intercession c’était atteindre la connaissance! Qu’évaluer la connaissance c’était atteindre l’intercession! Que négliger les exigences de la connaissance c’était refouler l’intercession! Qu’au-delà de la mort, personne ne pouvait venir en aide à celui qui n’a pas pratiqué selon les exigences du Dîn al-Islam tel qu’il a été communiqué par RasûlAllah… Que dans la vie de l’Au-delà, il n’y aura jamais plus de chance de pratiquer ou de rattraper ce qui a été nié dans ce monde, et qu’il était donc nécessaire d’accomplir les œuvres requises, tant qu’on était en vie! Comment pouvais-je dire que le SYSTEME et ORDRE créé par l’Un désigné par Allah, était un mécanisme opérant aux niveaux du microcosme et du macrocosme et que les êtres désignés par jinn, ange, démon, étaient des formes de vie de différents niveaux dimensionnels de ce mécanisme? Comment pouvais-je dire que les symboles et métaphores dans le Coran étaient non seulement en rapport avec le monde et la vie présente ainsi que la perception des gens de ce monde, mais qu’ils étaient aussi les manifestations de la connaissance dérivant de la RISALAT en rapport avec les différentes périodes de l’univers et la dimension infinie au-delà de la mort?
Comment pouvais-je dire que la rencontre avec un saint dans ce monde ne servirait à rien après la mort, si la connaissance (shafâ‘at) de la SAINTETE (walî) n’était pas évaluée durant la vie en ce monde, et qu’il était nécessaire de savoir que celui qui aimait le miel, ne pouvait profiter de ses avantages que s’il le mangeait? Comment pouvais-je dire, qu’indépendamment du siècle où il était parvenu au monde, le Coran avait été révélé en vue de la promotion de l’homme, qu’il était tourné vers l’avenir, et qu’il n’était pas là pour bloquer les gens dans le passé. Que le Coran avait, au contraire, un ESPRIT qui mettait des limites ne permettant pas un retour en arrière et recommandait le progrès du point de vue de ces droits! Comment pouvais-je dire à des gens aussi bornés, que vivre avec cet “ESPRIT” du Coran ne voulait pas dire changer le Coran? Comment pouvais-je dire que ceux qui n’avaient pas la foi en ce qui était désigné par Allah, niaient en fait les potentialités qu’ils recelaient en eux-mêmes, et qu’ils ne pourraient donc pas accéder à la dimension du paradis, à cause de ce reniement! Comment pouvais-je faire réaliser aux gens, que ceux qui ne se conformaient pas aux exigences du Dîn al-Islam se trouvaient devant un problème qui les mettait en conflit avec le Système et Ordre au sein duquel ils vivaient, et qu’ils paieraient un lourd tribut après la mort. Comment pouvais-je expliquer que ceux qui n’évaluaient pas le Coran à travers sa “LECTURE” et son “ESPRIT” souffriraient de grands regrets, et qu’une simple lecture littérale du Coran n’apporterait que de grandes pertes?