Tout comme une personne qui est sur le point de s’endormir reste consciente de son environnement alors qu’elle entre dans le monde du rêve, celui qui est dans la tombe perçoit les événements intérieurs et extérieurs à sa tombe durant cette première phase. Ensuite, il commence son voyage vers SON PROPRE MONDE DE LA TOMBE.
C’est ainsi que, comme nous l’explique l’Islam (Dîn al-Islam), deux anges s’approchent de lui et lui posent trois questions: “Qui est ton Seigneur?”, “Qui est ton Prophète?” et “Quel est ton Livre?”.
MAIS ATTENTION!
Dans la tombe, les questions ne concernent aucune secte, ordre (madhab) ou culte (tariqat)! Jamais un imam d’un culte ou d’une secte quelconque ne sera interrogé sur ce propos!
CEUX QUI PENSENT QUE CE GENRE DE QUESTIONS SERA POSÉ DANS LA TOMBE, NE SONT PAS FAMILIARISÉS AVEC LE DÎN. Le Coran et les hadiths de Hazrat Muhammad (saw) ne font aucune référence aux cultes et aux sectes!
Les sectes, ainsi que toute sorte d’organisation, n’ont été établies que bien après la transition de Hazrat Muhammad (saw) dans l’univers du Barzakh!
C’est donc à la suite de cet examen que le défunt transite soit vers son monde de la tombe, soit vers son univers du Barzakh.
Quelle est la différence entre “le monde de la tombe” et “l’univers du Barzakh” ?
B. “La vie dans le monde de la tombe”:
À ce stade, celui qui est dans la tombe ressemble à celui qui est complètement endormi dans le monde des rêves. Il n’est pas conscient qu’il entre dans le monde des rêves et pourtant, il continue à vivre, percevoir, éprouver comme s’il était éveillé.
Tout comme nous vivons dans ce monde, supposant que c’est notre seule dimension de vie, la personne qui entre dans la vie de la tombe suppose aussi que sa nouvelle dimension est sa seule dimension de vie. Dans la phase suivante, elle vivra soit des rêves agréables d’un Paradis (jannat) divertissant et paisible, ce qui correspond au “Paradis dans la tombe”, soit des cauchemars effroyables d’Enfer au milieu de tortures et de tourments terribles, ce qui correspond à “l’Enfer dans la tombe”. Ainsi, cette phase continue jusqu’au Jugement Dernier.
Ainsi se déroule la vie dans le monde de la tombe.
Dans le hadith-al-sharif suivant, notre Nabî nous éclaire sur ce sujet:
“La tombe d’un humain est soit un jardin parmi les jardins du Paradis, soit un fossé parmi les fossés de l’Enfer”.
Il y a aussi une autre dimension : la vie dans l’univers du Barzakh.
C. “Le monde de la vie du Barzakh”:
C’est la dimension de vie des martyrs (shuhadâ’) qui sont morts sur le sentier d’“ALLAH” (fî sabîlAllah), des Prophètes, (Anbiyâ’), des Rasuls et des saints (awliya’Allah). Ce sont ceux qui sont morts avant que la mort physique ne vienne à eux. Dans la dimension du Barzakh, ils se déplacent librement grâce à leurs “corps spirituels”, comme s’ils étaient libérés des limites de la dimension de la tombe.
Dans cette dimension du BARZAKH, les Martyrs, les Amis d’ALLAH (awliyaullah) et les Prophètes peuvent se déplacer, voyager et communiquer librement entre eux, selon leur statut.
De plus, selon la station spirituelle atteinte, il y a une hiérarchie dans la vie du Barzakh.
Vous trouverez de plus amples informations dans notre livre intitulé “LES MYSTERES DE L’HOMME”, dans le chapitre “Rijal-i al ghaïb” (Les Maître Spirituels de l’Inconnu).
Parmi ceux qui jouissent de la vie du Barzakh, les awliya qui ont réussi à atteindre l’état de “fatih” durant leurs vies terrestres peuvent communiquer avec ceux de notre monde. Cependant les awliyaullah qui ont atteint l’état de “Kashif” mais qui n’ont pas réussi à atteindre l’état de “fatih” ne peuvent pas directement communiquer avec notre monde, bien qu’ils soient complètement libres dans leur univers.
Nous avons donné de plus amples détails à propos des états de “Kashif” et “fatih” dans notre livre intitulé “DUA ET DHIKR”.
Ainsi, selon sa station spirituelle, chaque personne continue sa vie après avoir goûté à la mort, que ce soit dans son propre monde de la tombe, ou dans le Barzakh.
Une telle vie attend chacun de nous!
Quiconque le désire peut vérifier ces renseignements dans les sources que nous avons citées, afin de découvrir par lui-même la véracité de nos explications.