Ceci est la première étape vers la compréhension de la vraie nature du zikr. Les étapes précédentes avaient seulement pour but de vous préparer à atteindre cette étape.
A ce point, concentrons-nous un peu sur quelques autres hadiths.
« Une heure de méditation (tafakkur) est de loin plus bénéfique qu’une adoration d’une année »
« Une heure de méditation est de loin plus bénéfique que soixante-dix ans d’adoration ».
« Une heure de méditation est de loin plus bénéfique que mille ans d’adoration ».
C’est ainsi que la personne commence son acte de contemplation. A ce stade, il s’est complètement retiré du monde autour de lui. Désormais, le zikr devient un secret, une activité plus consciente de la personne. Celle-ci n’aura plus de liens, même avec la vie de l’au-delà.
Ensuite, commence le zikr secret. Ici, la faculté de médiation est quelque chose qui est séparée du sens des noms divins. A ce stade, on devient conscient de l’unité absolue indivisible.
A part, cela, il y a un secret, qu’aucune langue n’aura jamais le pouvoir de prononcer, et aucune plume ne pourra jamais écrire. Le Seigneur le connaît. Il est avec le Seigneur. Il procède du Seigneur. Il est le Seigneur.
A chaque fois qu’une personne commence à accomplir un zikr avec une conscience spirituelle en connexion avec ce secret, le voile du Seigneur devient enveloppant pour lui.
Le processus de méditation dont il est question ici est celui auquel se réfère le hadith : « Une heure de méditation est de loin plus bénéfique qu’une année d’adoration ».
La signification des autres hadiths, sera manifestée dans des degrés spirituels plus élevés.
Désormais, les états spirituels présents et futurs, ainsi que leur nature véritable seront un secret pour ceux, contrairement à eux, ne seront pas sous le voile.
Comme l’a dit Bayazid Bastami : « Quand j’étais au début de la Voie, on m’appelait le Siddîq (le Véridique). Quand je m’approchais de la fin du voyage, on commença à m’appeler le Zindîq (hérétique) ».
Il est aussi très important que quoiqu’il arrive, il ne sera jamais approprié de cesser d’accomplir les pratiques religieuses. Parce que notre Maître ne les a jamais abandonnées.
Ces pratiques religieuses sont toutes basées sur des réalités scientifiques.
Ceux qui ont rejeté Bayazid dans le cas mentionné précédemment ressemblent à ceux dont il est question ci-après :
Imaginons des hommes en train de mesurer le niveau de radioactivité d’un champ donné avec un compteur Geiger. Après être passés avec le compteur Geiger dans la zone radioactive, ils constatent que le niveau de radioactivité indique zéro. A ce moment là, ils supposent qu’il n’y a pas de radioactivité dans la zone.