Nous avons transformé la “rahma” en une avalanche
“Le Dînal Islam” est la plus grande “rahma” (grâce) qui nous soit parvenue tout comme la pluie et la neige...
De l'autre côté, la conception de “l'Islamisme” est comme une avalanche générée par une multitude de commentaires. Elle écrase toute personne qu'elle croise sur son chemin. Les mots à eux seuls ne suffisent pas pour décrire comment le “Dîn al Islam” a été rendu difficile au point où aujourd'hui, il est devenu méconnaissable.
Malgré la recommandation faite par Rasul-Allah à propos du Dîn al-Islam: “Rendez-le facile, non pas difficile; encouragez les gens à l'aimer et non pas à le détester”, tout est mis en œuvre pour détourner les gens du “Dîn al-Islam”. On peut même dire que le plus grand obstacle entre les gens et le “Dîn al-Islam”, ce sont les Musulmans eux-mêmes.
Ne tenant aucun compte du fait que le Coran al Karim a mis vingt-trois ans pour être complètement révélé, nombreux sont ceux qui ont été amenés à fuir le “Dîn al Islam” pour la raison citée ci-dessus. Ceci ressemble au nouveau-né qu'on veut nourrir avec du “bœuf” en affirmant qu'il est très utile. Il y a surtout un grand nombre de gens qui sont effrayés par les différents prêches et sermons qu'ils entendent dans les mosquées et qui les incitent à fuir.
Chacun satisfait son propre ego lorsqu'il qualifie les autres musulmans de “kuffâr” si ces derniers interprètent le “Dîn al-Islam” autrement. Ils tentent même de les tuer en affirmant: “c'est un wâdjib (devoir) de tuer!”. Pourtant l'injonction de Rasul-Allah concernant ceci est claire:
Si quelqu'un qualifie un autre de “kâfir” et que ce dernier est un croyant, le premier devient alors lui-même “kâfir”!
Mais malgré cela, les musulmans en Afghanistan et dans beaucoup d'autres régions ne cessent de s'entretuer et de se qualifier les uns les autres de “kâfir”.
Rasul-Allah lance un autre avertissement à ce propos: “L'assassin tout comme l'assassiné qui auront dégainé leurs sabres en vue de s'entretuer iront tous les deux en Enfer!”
En outre, il y a énormément de gens qui taxent les autres de “kufâr” pour la simple raison de ne pas porter de foulard.
La plus grande astuce dont usent certains hommes ayant des visées économiques et politiques c'est de ne pas hésiter à déclarer que ceux qui ne les soutiennent pas seront des “kufâr”.
Selon “le Dîn al-Islam” et Rasul-Allah, toute personne proclamant “lâ ilâha illa Allah”, consciemment, c'est-à-dire en confirmant son sens, entrera au Paradis...
Tout le monde, sans exception, aura à traverser l'environnement qu'est l'Enfer et alors chacun sera rétribué pour ses actes. Certains échapperont à l'Enfer et seront admis au Paradis...”. Ceci est clairement expliqué dans le Coran al karîm et de façon détaillée. Par conséquent, il n'est pas raisonnable de menacer à chaque fois tel ou tel d'aller en Enfer, parce qu'il a fait ou n'a pas fait cela! En réalité “l'Enfer est sur le chemin de tout un chacun”. Il est d'une grande importance de pouvoir le traverser avec le moins de mal possible grâce aux bénéfices des pratiques (ibadat) accomplies.
Le fait de ne pas accomplir l'ensemble des pratiques recommandées par le “Dîn al-Islam” n'exclut en aucun cas les personnes concernées de la religion et nous n'avons ni le droit de les traiter de “kufâr”, ni de les mépriser. Au contraire le fait de ne pas distinguer le véritable agent (Fâ`il-al- Haqîqî), pourrait voiler notre vue et ainsi nous pourrions mettre en danger notre foi.
“Le Dînal-Islam” s'adresse à l'esprit et à la raison; les malades mentaux ne sont pas tenus responsables de leurs actes. “Le Dîn” n'est pas non plus un conte. Car la foi et la conviction des hommes doivent reposer sur leurs propres investigations et leur propre compréhension.
C'est un gros pêché que d'inciter les gens à pratiquer la religion par simple mémorisation ou imitation, en soutenant que le “Dîn al-Islam” est une narration de la religion. Je pense que ces gardiens fanatiques ne sont pas conscients de leur responsabilité devant Allah, lorsqu'ils attirent les gens en masses et affirment qu'“ils ne comprennent rien et par conséquent l'imitation leur suffit”; ils oublient que les humains sont “les plus honorés de toute la création” (Ashrafu -al- Makhluqat).
D'après la Tradition de Rasul-Allah:
Les principaux fondements de la foi sont la croyance en “ALLAH” et en l'“Akhira” c'est-à-dire la vie éternelle après la mort! Cela entraîne les deux principaux faits suivants:
1 - N'adorez pas un Dieu imaginé, éloigné, séparé de vous-même, mais concevez “ALLAH” et retrouvez “Le” dans votre propre essence, plutôt que de le rechercher à l'extérieur, et orientez votre vie sur la base de “Ses” qualités que vous portez en vous-même, et leur réalisation.
2- Si vous ne pouvez pas comprendre la réalité de la vie après la mort, appelée “Akhirat”, tout au moins croyez-y!
Outre ces deux conditions, vous devez croire aux Anges, au Livre et en Rasul-Allah, afin d'en faire votre source d'information et d'accomplir les pratiques recommandées pour en récolter les fruits dans votre vie future. Voir notre livre intitulé “RAISON ET FOI”.
Il y a une question très importante ici même: les recommandations qui s'adressent aux gens dans le Coran ne sont pas un paquet compact... Ce qui veut dire que chacun peut suivre ces recommandations dans la mesure du possible et par conséquent recevra les récompenses pour les œuvres qu'il aura accomplies et subira les conséquences de celles qu'il aura négligées! Nous n'avons aucun droit de juger les autres. Le jugement appartient à ALLAH!
Il convient de savoir que la chose la plus importante dont nous avons besoin est la connaissance d'“ALLAH” et du “Dîn al-Islam”.
La première chose que les musulmans devraient faire c'est de ne pas investir dans des constructions et autres futilités de ce monde, mais plutôt investir dans le seul but de propager la science de la RELIGION à tous les humains. Car, la négligence des gens de tant de pratiques importantes, en raison de leur ignorance, mènera certainement à un grand désastre dont tout le monde souffrira!
Maintenant que j'ai mentionné “la négligence des pratiques de la part des gens”, cela peut rappeler à certains le problème du port du “foulard”. Nous aborderons cette question dans notre prochain chapitre.