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La vie est un don remarquablement précieux qui ne devrait pas être gaspillé en soucis.

Comment “l’existence” d’ondes peut-elle être mentionnée alors que toutes les ondes de la connaissance (‘ilm) retournent vers le “néant” après avoir émergé du “néant” à chaque moment?

Puisque chaque moment devient néant au moment suivant, votre moment présent deviendra également néant à un autre moment. Est-ce que cela vaut donc la peine de se faire des soucis pour ce qui est “néant” et par conséquent, perdre son moment présent?

C’est en vertu du Décret divin, que cet ordre des choses est ainsi, et où vous êtes fait pour avoir l’illusion que les “autres” sont là et que ““je suis” moi-même.

Raffinez votre conscience; faites preuve de discernement et voyons ce qui subsiste …

Si vous ne pouvez pas LIRE et ne savez pas LIRE, recherchez quelqu’un qui en est capable. Illettré est celui qui ne peut pas LIRE.

Celui qui ne peut pas réaliser la valeur de la connaissance (‘ilm), mangera, boira et mourra.

Le Prophète a d’abord reconnu “Allah”, et en a ensuite informé l’humanité.

La science sans la connaissance d’Allah, n’est rien d’autre que bavardage.

Cessez de raconter des histoires en rapportant que “tel a dit cela” ou “un tel autre a dit cela” … Parlez seulement de ce dont vous avez été témoin (shâhid).

L’essence (dhât) est connue à travers ses Noms (Asmâ’). Comment pouvez-vous connaître Allah si vous ne connaissez même pas les gens d’Allah.

Ne demandez pas à un aveugle le chemin vers le ruisseau, au risque de vous voir arriver dans un désert et de vous y perdre.

Le visible (zâhir) et l’invisible (bâtin) sont indissociables, ils sont Un. Celui qui n’est pas conscient de l’invisible est également inconscient du visible.

Afin de mesurer la connaissance spirituelle (‘irfân) de votre mentor, observez bien vers qui et vers quoi il vous guide. Est-ce vers Celui où tout fera retour (raj‘) ou est-ce le cercle vicieux de simples actions (af‘âl).

Comment osez-vous blâmer les autres et vous livrer à des commérages en leur absence, alors que, même lui, en tant que Rasûl (Envoyé) d’Allah, n’a pas dit du mal de quelqu’un en son absence, ni méprisé qui que ce soit.

Un point infinitésimal ne représentera rien aux yeux d’une personne qui ne connaît pas “Alif”.

Le “voile” ou couverture, c’est votre conscience. Ne passez pas votre vie à la recherche de voiles, à l’extérieur, où ils n’y sont pas.

Une bougie s’épuise au fur et à mesure qu’elle illumine l’extérieur.

Le savant (‘âlim) devra s’épuiser même s’il était un soleil. Le Connaissant par Allah (‘ârifbillah) est d’une telle LUMIERE (nûr) que seul son nom subsiste mais pas son existence.

Pendant combien de temps encore continuerez-vous à compter sur la transmission (naql)? Quand vous déciderez-vous à laisser couler votre propre ruisseau.

Ghazâli avait des milliers de gens autour de lui avant de pouvoir franchir la [station] de la “totale satisfaction” (rizâ) et solliciter l’Essence… Mawlana Jalâluddîn rejoignit Shams Tabrizi à soixante-deux ans et put alors atteindre Allah. Ne vous décidez-vous pas encore…?

Dépassez (les stations) d’oeuvres personnelles (a‘mâl) ou de totale satisfaction (rizâ) afin de connaître l’Essence (Dhât).

Etes-vous de ceux qui ont été choisis pour Lui ou de ceux qui ont été honorés pour Le servir.

Si vous ne réussissez pas à voir d’où vient le Discours (khitâb), que votre servitude soit bénie …

Cessez de mentionner la non-existence des “autres”, mais abandonnez votre concept de “l’autre”.