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Il n’y a pas un seul atome dans l’univers qui ne soit sans vie ou inconscient. Si vous voulez vous en rendre compte, enlevez votre “voile”.

Si vous voulez vivre en toute quiétude, ne vous endettez pas et vivez sans espérances.

La règle de la courtoisie (adab), c’est de donner à quelqu’un son dû.

Si vous ne donnez pas à votre âme (nafs) son dû (haqq), sachez que vous êtes un de ceux qui oppressent leurs âmes.

C’est le droit (haqq) de votre âme (nafs) de réaliser son “califat”.

Vous, qui êtes, en fait, sur terre pour être “calife”! Etes-vous conscient de vos qualités et du but pour lequel vous êtes là? Quelles sont les œuvres que vous accomplissez dans ce sens?

Il ne faut pas négocier pour du poisson qui est encore dans la mer.

Celui qui apprécie les idées peut être habile dans le discours.

Si vous ne savez pas d’où vient une information et qui en est l’auteur, renseignez-vous sur son origine, sinon abstenez-vous!

Savez-vous que vous serez déposé dans une tombe tout seul, à l’état d’éveil et conscient, et que vous y serez inhumé? Quelles sont les mesures (tadbîr) que vous avez prises dans ce sens?

La mort n’est pas une absence, mais plutôt une transition du corps physique vers un corps spirituel.

Pourquoi n’y aurait-il pas de son ni de vue en votre corps spirituel, alors qu’il y a des sons et des vues dans les ondes de télécommunication?

“L’esprit” est un nom donné, dans la terminologie ancienne, au corps lumineux produit par le cerveau humain.

Les paroles d’un “gnostique” (‘ârif) constituent la “gnose” (ma‘rifat) tandis que les paroles d’un “Connaissant par Allah” (‘ârif billâh) constituent la “connaissance par la science d’Allah” (ma‘rifa billâh). Ce qui les différencie, est semblable à ce qui différencie la connaissance d’un serviteur de la connaissance d’Allah.

Quels sont vos objets de valeur invariables par comparaison à ceux qui varient d’une personne à une autre?

Si le moment de la détermination n’est pas encore arrivé, il y aura des obstacles qui bloqueront votre chemin.

Vous ne pouvez échapper à votre destin (qadar) qui sera en conformité avec la prédestination (taqdîr), au moment fixé. Cependant, vous ne pourrez jamais vous assurer ce qui ne vous est pas destiné.

Il n’y a pas de changement dans le destin (qadar). Pourquoi? Avez-vous jamais pensé aux raisons?

La tolérance et la maturité sont des jumelles. Si l’une d’entre elles est absente, l’autre l’est automatiquement.

Si vous ne pouvez supporter une épreuve qui vous frappe, par amour, sachez que vous êtes dans l’erreur. Votre “amour” n’en est pas un.

Si vous ne pouvez avoir de la reconnaissance pour celui qui vous a fait atteindre votre place actuelle et votre niveau scientifique (‘ilm), vous serez parmi les ingrats.

“Celui qui n’a pas remercié les gens, n’aura pas été reconnaissant envers le Seigneur (Haqq)” a dit le Maître de l’Eternité. Pouvez-vous comprendre qui est invité à remercier!

Oubliez celui que vous imaginez; appréciez celui qui est juste là en face de vous!

Vous ne croyez toujours pas que “vous” êtes réel bien que tout l’univers soit une illusion (khayâl), n’est-ce pas?

Celui qui ne se livre pas à des accusations (muhâkama), ne regrette rien.